Des spécialistes s'interrogent sur le sort que la justice devrait réserver aux prévenus récidivistes : la prison ne semble pas être une solution.
Naïma Rudloff, vice-procureure de la République, chef de la section P12, reçoit tous les jours des dizaines de prévenus récidivistes. La plupart présentent le même profil : manque de repères, de structures, ou sans travail et sans domicile et, pour beaucoup, malades ou drogués. Pour Christiane de Beaurepaire, psychiatre et ancien chef du service de psychiatrie à la prison de Fresnes, la prison n'est pas l'endroit pour soigner les récidivistes malades et/ou «authentiquement psychotiques». Alors que faire ?