En Nouvelle-Calédonie, après l'assassinat de Tjibaou en mai 1989, l'Etat décide de construire un centre culturel kanak, entre tradition et architecture contemporaine.
En juin 1988, l'Agence de développement de la culture kanak est créée, dans le cadre des Accords de Matignon signés par l'Etat, Jacques Lafleur, député de Nouvelle-Calédonie et Jean-Marie Tjibaou, leader du FLNKS. Après l'assassinat de Tjibaou en mai 1989, l'Etat décide de construire un centre culturel kanak, entre tradition et architecture contemporaine, entre culture européenne et kanak. Dix ans plus tard, le centre culturel Tjibaou se présente aussi comme un acte de décolonisation, un point acquis dans la reconnaissance de la légitimité du peuple kanak. Seule institution de ce type dans tout le Pacifique, le centre culturel défend une vocation plus océanienne que locale.