Aux portes de la capitale, entre les voies expresses du Val de Seine et le parc des Expositions, l'héliport de Paris rétrécit comme une peau de chagrin. Ce petit désert parfaitement ras est tout ce qui reste d'une plaine jadis vouée au maraîchage et aux chasses des princes, l'unique lambeau d'un champ de manoeuvres d'où s'arrachèrent du sol les premiers héros de la conquête du ciel.
Aux portes de la capitale, entre les voies expresses du Val de Seine et le parc des Expositions, l'héliport de Paris rétrécit comme une peau de chagrin. Ce petit désert parfaitement ras est tout ce qui reste d'une plaine jadis vouée au maraîchage et aux chasses des princes, l'unique lambeau d'un champ de manoeuvres d'où s'arrachèrent du sol les premiers héros de la conquête du ciel.
Aux portes de la capitale, entre les voies expresses du Val de Seine et le parc des Expositions, l'héliport de Paris rétrécit comme une peau de chagrin. Ce petit désert parfaitement ras est tout ce qui reste d'une plaine jadis vouée au maraîchage et aux chasses des princes, l'unique lambeau d'un champ de manoeuvres d'où s'arrachèrent du sol les premiers héros de la conquête du ciel. Roland Garros, Santos-Dumont, les frères Voisin, Henri Farman, Louis Blériot y réalisèrent des exploits légendaires et dérisoires. Leurs appareils, pesant quarante kilos tout au plus, moteur compris, n'accomplissaient alors que des sauts de puce, et rarement à plus de deux ou trois mètres du sol. Les records tombaient, cependant, comme nombre de ceux qui les tentent.