A la fin de l'année 1963, plusieurs juristes allemands ont vu leurs investigations récompensées. Les preuves qu'ils avaient réunies ont permis de juger 22 anciens SS ayant commis des crimes au camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz. Le 20 décembre 1963, le procès débute. Il confronte l'Allemagne à son passé.
A la fin de l'année 1963, plusieurs juristes allemands ont vu leurs investigations récompensées. Les preuves qu'ils avaient réunies ont permis de juger 22 anciens SS ayant commis des crimes au camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz. Le 20 décembre 1963, le procès débute. Il confronte l'Allemagne à son passé.
En décembre 1963, soit 18 ans après la Seconde Guerre mondiale, s'est ouvert le procès de 22 anciens SS. Ils étaient accusés de crimes commis au camp de concentration et d'extermination d'Auschwitz. Tous avaient repris une existence paisible. C'est grâce à une poignée de juristes allemands qu'ont pu être réunis les chefs d'accusation. Ce procès a permis à la population allemande de se confronter à son passé. Elodie de Sélys invite Paul Sobol, rescapé des camps de la mort nazis, à témoigner. Henri Goldberg, président de la Fondation Auschwitz souligne l'importance de ce procès. Laurence Schram, historienne au musée «Kazerne Dossin» de Mechelen évoque le contexte particulier ce qui fut un des grands événements de l'après-guerre.