Elodie de Sélys se penche sur l'étrange parcours du marquis de Wawrin, célèbre pour avoir filmé, à la fin des années 1920, les Indiens Shuar «réducteurs de tête». Les images tournées par l'ethnographe et explorateur entre 1920 et 1938 ont été conservées à la cinémathèque royale de Belgique.
Elodie de Sélys se penche sur l'étrange parcours du marquis de Wawrin, célèbre pour avoir filmé, à la fin des années 1920, les Indiens Shuar «réducteurs de tête». Les images tournées par l'ethnographe et explorateur entre 1920 et 1938 ont été conservées à la cinémathèque royale de Belgique.
Qui se souvient du marquis de Wavrin, héritier d'une des plus illustres familles féodales en Belgique ? Personne ou presque. Et pourtant, dans les années 1920, il est l'un des tout premiers à utiliser une caméra 35 millimètres comme un bloc note pour rendre compte des moeurs et coutumes des indiens d'Amérique du Sud, qu'il admire pour leur capacité à s'adapter à leur milieu. Cet aventurier arrogant trouva son salut dans la découverte des Indiens d'Amazonie, déjà menacés par le pétrole et la civilisation. Il y fit plusieurs longs voyages à la découverte de tribus et de terres inconnues. Il en ramena un fonds d'archives exceptionnel que la Cinémathèque Royale de Belgique est en train de reconstituer.