En 1909, Gustav Mahler s'est retiré dans le village de Toblach, dans le Trentin-Haut-Adige. Il y compose «Le Chant de la Terre» et sa neuvième symphonie. Avec ses sonorités apaisées, le dernier mouvement de la symphonie a souvent été interprété comme l'intuition qu'eut le compositeur de sa mort prochaine, comme un adieu au monde teinté de résignation. Ce sont ses dernières oeuvres achevées, mais elles ne seront publiées qu'à titre posthume, en 1911.
En 1909, Gustav Mahler s'est retiré dans le village de Toblach, dans le Trentin-Haut-Adige. Il y compose «Le Chant de la Terre» et sa neuvième symphonie. Avec ses sonorités apaisées, le dernier mouvement de la symphonie a souvent été interprété comme l'intuition qu'eut le compositeur de sa mort prochaine, comme un adieu au monde teinté de résignation. Ce sont ses dernières oeuvres achevées, mais elles ne seront publiées qu'à titre posthume, en 1911.
L'Orchestre du Gewandhaus de Leipzig