Le ténor Roberto Alagna est reconnu comme l'un des plus grands chanteurs d'opéra au monde : pourtant, rien ne prédisposait ce fils d'immigrés italiens à en arriver là.
Rien ne prédisposait Roberto Alagna à devenir un chanteur d'opéra de renommée internationale. Fils d'immigrés italiens élevé à Clichy-sous-Bois par un père maçon et une mère couturière, il se destinait à travailler dans la comptabilité ou à suivre l'exemple paternel. S'il prend des cours de chant, enfant, c'est d'abord en cachette. C'est sa prestation au concours de chant organisé par son idole, Luciano Pavarotti, qui lance sa carrière à l'opéra. Deux décennies plus tard, il a chanté une soixantaine d'opéras et donne plus de cent représentations par an, de New York à Milan en passant par Paris, Londres ou Orange, de «Madame Butterfly» à «Aïda» en passant par «Roméo et Juliette» ou «La Bohème».