Dans la réserve de Namibie où séjournent de riches touristes allemands et autrichiens, les proies se choisissent sur catalogue : zoom sur le business du safari.
Un impala pour 245 euros, un gnou pour 625 euros ou un éland du Cap pour 1 700 euros : dans la réserve de Namibie où séjournent de riches touristes allemands et autrichiens, les proies se choisissent sur catalogue, et le business du safari exhale de forts relents néocolonialistes. Fidèle à son style, le cinéaste Ulrich Seidl souligne l'incongruité scandaleuse du passe-temps des «touristes en milieu naturel».