Prenant à contrepied le «Saint-Trop» glamour cher aux médias, Stéphane Bentura fait le portrait de l'ancien port de pêche, grâce aux souvenirs des Tropéziens.
Prenant à contrepied l'image du «Saint-Trop» glamour décrit dans les médias, Stéphane Bentura dresse le portrait de l'ancien petit port de pêche en utilisant les souvenirs des Tropéziens. Loin des clichés habituels, le réalisateur décrit comment le petit village paisible, habité par une bande de pêcheurs et qui fonctionnait grâce à une économie de quasi-subsistance, est progressivement devenu le lieu de villégiature favori de la jet-set et l'objet de scandales permanents. Marius Bonnacorsi, 97 ans, se souvient du virage qui a eu lieu dans les années 1980, marquées par l'avènement dans ce petit coin de paradis gâté par la nature de l'argent roi, des promoteurs sans vergogne et des scandales immobiliers. Aujourd'hui, le nombre de Tropéziens à Saint-Tropez recule d'année en année.