Pour les jeunes adultes atteints de troubles autistiques ou porteurs de trisomie 21, s'offrir une place dans le monde du travail s'avère un parcours complexe.
Ils s'appellent Pierrot, Eléonore, Rémy ou Adeline et partagent le même rêve : celui de s'offrir une place de choix dans le monde du travail. Un parcours complexe mais essentiel pour ces jeunes adultes atteints de troubles autistiques ou porteurs de trisomie 21. En France, seule 0,5 % de la population porteuse d'un handicap cognitif travaille en milieu ordinaire, mais certains ont décidé de se battre. Car du travail dépend l'intégration sociale et surtout l'autonomie : la fierté de gagner son salaire, la possibilité de vivre dans son propre appartement et peut-être même de fonder une famille. Qui sont ces hommes et ces femmes atteints de troubles cognitifs qui se battent pour travailler en milieu ordinaire ? Comment les entreprises s'organisent-elles pour embaucher et intégrer des personnes en situation de handicap ?