Au pied du Kilimandjaro, le réchauffement climatique a déjà profondément modifié le paysage, provoquant famine et migration des populations.
Du parc d'Amboseli, berceau des Masaï, au Turkana, jusqu'aux rives du lac Victoria, la sécheresse n'a épargné aucun territoire au Kenya. Désormais, l'avenir des populations est incertain : la famine des éleveurs, la perte de leur bétail et les terres ravagées assombrissent leur horizon. Pourtant, des lueurs d'espoir commencent à poindre, notamment provenant de l'ONU, qui imagine des solutions pour modifier le mode de vie des populations. Il faudrait pour cela assurer l'instruction des jeunes, irriguer de nouvelles terres et apprendre à s'adapter à un environnement changeant. Ces mesures permettraient peut-être d'éviter au Kenya de connaître le même sort que l'Ethiopie ou la Somalie, en proie à la famine.