Noble par le sang et albinos de naissance, le Malien Salif Keita s'est tourné très tôt vers la musique. Vite remarqué, il entre dans l'orchestre du buffet-hôtel de la gare de Bamako, le Rail Band, puis, quittant la Guinée de Sekou Toure, s'installe à Abidjan et enfin à Paris. Il partage alors la solitude et la détresse des Africains émigrés dans une France qu'ils avaient rêvée plus hospitalière. A ces sans-voix, il prête la sienne, limpide et désespérée.
Noble par le sang et albinos de naissance, le Malien Salif Keita s'est tourné très tôt vers la musique. Vite remarqué, il entre dans l'orchestre du buffet-hôtel de la gare de Bamako, le Rail Band, puis, quittant la Guinée de Sekou Toure, s'installe à Abidjan et enfin à Paris. Il partage alors la solitude et la détresse des Africains émigrés dans une France qu'ils avaient rêvée plus hospitalière. A ces sans-voix, il prête la sienne, limpide et désespérée.