Malgré une espérance de vie supérieure à celle des hommes, les femmes font plus souvent l'objet d'erreurs de diagnostic, et sont sous-représentées dans les études cliniques.
La différence d'espérance de vie entre les sexes − quatre ans − est désormais associée à une résistance biologique féminine supérieure. En matière de santé, les femmes subissent pourtant des inégalités liées à leur sous-représentation lors des tests de médicaments. Et les ambulances mettraient trente minutes de plus à arriver en cas d'appel de douleur cardiaque chez une femme que chez un homme.