De Properzia de' Rossi, au XVIe siècle, à Germaine Richier, les sculptrices ont produit des oeuvres puissantes et bravé les interdits pour conquérir leur place.
Depuis l'Antiquité grecque, l'homme est considéré comme le créateur et la femme comme la muse. Pourtant, depuis toujours, les femmes sculptent, taillent, fondent et frappent. De Properzia de' Rossi, pionnière de la Renaissance, à Niki de Saint-Phalle et ses monumentales «Nanas», en passant par Camille Claudel et son art tourmenté, Marcello et sa «Pythie» sensuelle et furieuse, la radicale Jane Poupelet ou encore Germaine Richier, toutes ont produit des oeuvres puissantes, parfois oubliées. Au fil du temps, les sculptrices se sont réappropriées le corps féminin, longtemps façonné par l'imaginaire des hommes.