Si la soie a fait la richesse de Lyon, les motifs les plus fins étaient difficiles à tisser, jusqu'à l'avènement du premier métier Jacquard, en 1805.
La mécanique Jacquard constitue une véritable révolution dans le tissage des étoffes de soie. Au milieu du XIXe siècle, on recensait soixante-dix mille métiers à bras à tisser la soie. A la fin du XIXe, les métiers à bras furent supplantés par des métiers mécaniques. Les Canuts, les tisseurs lyonnais, d'abord très hostiles à l'utilisation du métier Jacquard, ont progressivement compris les avantages de cette machine qui rendait leur travail beaucoup moins pénible.