Monté à la Philharmonie à l'occasion du centenaire de l'armistice, «Shell Shock, a Requiem of War» pose un regard sur les effets secondaires des guerres modernes.
Créé à la Monnaie de Bruxelles en 2014, et monté à la Philharmonie pour deux représentations à l'occasion du centenaire de l'armistice, «Shell Shock, a Requiem of War» pose, en douze cantiques, un regard sur les effets secondaires des guerres modernes. Le livret, écrit par le poète musicien Nick Cave, décrit, sans dialogues, l'enfermement, la surdité, la folie, la prégnance de la mort qui habitent ces revenants anonymes, leurs soignants et leurs proches. Sur ce requiem composé par Nicholas Lens et interprété par l'Orchestre philharmonique de Radio France, où s'entremêlent plaintes et dissonances, le chorégraphe Sidi Larbi Cherkaoui met en scène la danse de corps hantés par la souffrance.
L'Orchestre philharmonique de Radio France