Les Jeux olympiques d'hiver à Sotchi représentent l'apothéose du tsar Poutine, réélu pour la deuxième fois en 2012. Mais, pour ses détracteurs, le maître du Kremlin n'est pas seulement un dirigeant brutal et nationaliste. Il serait aussi un homme corrompu, ayant accumulé une fortune colossale au fil de sa carrière politique.
Les Jeux olympiques d'hiver à Sotchi représentent l'apothéose du tsar Poutine, réélu pour la deuxième fois en 2012. Mais, pour ses détracteurs, le maître du Kremlin n'est pas seulement un dirigeant brutal et nationaliste. Il serait aussi un homme corrompu, ayant accumulé une fortune colossale au fil de sa carrière politique.
Réélu pour la deuxième fois à la tête de la Russie en 2012, Poutine se présente comme un président «modeste» qui ne gagne que 12 000 euros par mois, ne possède qu'un petit appartement de 77 mètres carrés et roule en voiture Lada. L'opposition dénonce au contraire un homme richissime, qui détiendrait aujourd'hui près de quarante milliards de dollars, ce qui en ferait l'un des hommes les plus fortunés d'Europe. Ses adversaires pensent que Poutine aurait acquis ce trésor de guerre de façon illégale, et ils ont bien l'intention de le prouver. Plusieurs indices attesteraient de la fortune cachée du numéro un russe : ses montres de luxe, sa datcha de la région de Saint-Pétersbourg, des irrégularités sur des marchés d'import-export ou la construction d'un palais pharaonique.