Un parasitologue, convaincu de pouvoir sauver les baleines à bosse en étudiant leurs parasites, analyse les petits crustacés présents sur leur épiderme.
Après vingt ans d'interdiction de la chasse commerciale, les populations de baleines à bosse se sont apparemment reconstituées. Mais ce succès sert aussi d'argument à certains pays, comme le Japon ou l'Islande, pour justifier une reprise de la chasse. Laurent Soulier, un parasitologue, mène une étude qui pourrait mettre un terme définitif à ce débat. Il prélève et analyse les parasites qui colonisent l'épiderme des baleines à bosse. Il est arrivé à la conclusion que si les parasites recueillis sur deux animaux sont génétiquement différents, c'est que ces deux spécimens ne se sont jamais rencontrés. Il existerait donc des espèces minoritaires très différentes et susceptibles d'être décimées par la reprise de la chasse.