Pour les New-Yorkais, qui vivent dans le bruit et l'agitation perpétuels de la mégapole, les toits constituent des refuges et des lieux de vie alternatifs.
De la statue de la Liberté à l'île de Manhattan, l'on pense tout connaître de New York. Il existe pourtant une dimension de la plus grande ville des Etats-Unis qui demeure largement méconnue : ses toits, refuges pour nombre d'habitants saturés de son bruit et de son agitation perpétuels. Rien que dans les cinq "boroughs ", les arrondissements de la ville, ils représentent un espace gigantesque de près de 100 km2. Une sorte de "cinquième façade", comme les architectes contemporains ont surnommé les toits, qui, d'hier à aujourd'hui, raconte la mégalopole autrement et se voit même de plus en plus convoitée et utilisée.