Officier à la tête du contre-espionnage de l'Empire austro-hongrois, le colonel Alfred Redl travailla pour les Russes, probablement sous la pression d'un maître-chanteur.
C'est l'une des affaires d'espionnage les plus retentissantes de la fin du règne des Habsbourg : officier à la tête du contre-espionnage de l'Empire austro-hongrois et espion à la solde des Russes, probablement sous la pression d'un maître-chanteur, le colonel Alfred Redl fut poussé au suicide par son état-major en 1913. L'historienne Verena Moritz mène l'enquête depuis les archives d'État autrichiennes, et dresse le portrait d'un homme cupide et sans scrupules dont la fin fut tragique.