Le phénomène des tabloïds analysé à la loupe grâce à des témoignages édifiants de rédacteurs en chef, lucides et cyniques, et de paparazzis désenchantés.
Racheté en 1976 par Rupert Murdoch, le roi de la presse tabloïd, le «New York Post» s'est rendu célèbre par ses unes racoleuses, à l'instar de ses cousins britanniques «The Sun» et «News of the World», deux autres titres du magnat australien. Exploitant le voyeurisme de ses lecteurs et abusant de leur crédulité, la presse à scandale s'est surtout développée dans les pays anglo-saxons, où le droit en la matière est moins strict qu'ailleurs. Avec, toujours, la même recette éprouvée : «Seins nus, chien, enfant, un des Kennedy», comme le résume avec humour un journaliste. Soit un savant dosage de faits divers montés en épingle, de sexe extraconjugal et d'histoires abracadabrantes - la (sur)vie cachée d'Elvis Presley, ou un vieil homme habitant avec un alligator, par exemple.