Alain de Halleux s'interroge sur la manière dont les jeunes Ukrainiens perçoivent la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, survenue le 26 avril 1986.
Pour beaucoup de jeunes Ukrainiens, l'histoire du cataclysme nucléaire qui a frappé leur pays se réduit au monde virtuel. C'est derrière un écran d'ordinateur, aux commandes du jeu vidéo «Stalker», qu'ils se confrontent aux multiples dangers et dégâts provoqués par l'explosion du réacteur 4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl, le 26 avril 1986. D'images d'archives en images de synthèse, s'appuyant sur les témoignages croisés des enfants de Tchernobyl - qui ont l'âge de la catastrophe - et de leurs aînés, le réalisateur s'interroge sur la chape de plomb qui semble s'être imposée en Ukraine. L'ancienne République soviétique porte pourtant, aujourd'hui encore, les stigmates de l'accident.