Tellement vrai brosse le portrait d'hommes et de femmes qui, à 25 ans ou plus, habitent toujours chez leur mère. Certains n'ont jamais quitté le nid, d'autres ont été contraints, pour des raisons économiques, de revenir vivre sous le toit familial après plusieurs années d'indépendance. La cohabitation s'avère parfois difficile.
Tellement vrai brosse le portrait d'hommes et de femmes qui, à 25 ans ou plus, habitent toujours chez leur mère. Certains n'ont jamais quitté le nid, d'autres ont été contraints, pour des raisons économiques, de revenir vivre sous le toit familial après plusieurs années d'indépendance. La cohabitation s'avère parfois difficile.
Allongement des études, manque de stabilité professionnelle, crise du logement, les jeunes qui restent chez leurs parents passés 25 ans sont de plus en plus nombreux. S'ajoutent à ceux qu'on appelle les «Tanguys», qui n'ont jamais quitté le nid, ceux qui sont contraints, pour des raisons économiques, de revenir sous le toit familial, à l'instar de Lydia ou Pierre, deux «boomerangs». Après un licenciement, Pierre a dû retourner vivre chez sa mère, âgée de 80 ans. La cohabitation est particulièrement houleuse. Séverine, quant à elle, vit chez sa mère depuis 37 ans et ne voit aucune raison de déménager. Lucette, 78 ans, héberge toujours ses trois enfants. Contrairement à ses frères et soeurs, Joël, 40 ans, aimerait prendre son envol.