Au début des années 1980, ils étaient une petite trentaine ; aujourd'hui, ils sont plus de 3000 frontaliers à traverser le lac Léman chaque jour pour venir travailler en Suisse. Certains travaillent de jour, d'autres la nuit, comme Lucien, aide de salle au CHUV. Comment sont-ils perçus en Suisse, ou encore en France voisine ?