En Suisse, petit pays, tout le monde se connaît ou presque. Alors, quand il faut débloquer une autorisation ou intervenir auprès d'un fonctionnaire, on a vite fait de solliciter son réseau d'amis et de connaissances. On se rend service, mais en échange de quoi ? Entre intérêts bien compris et cas flagrants de trafic d'influence, voire de corruption, il existe une zone grise, légale mais pas très morale, faite de petits arrangements entre amis, de copinage et de favoritisme. Les administrations publiques doivent rester intraitables et transparentes, mais le sont-elles vraiment ?