Les terres rares sont aujourd'hui indispensables aux entreprises de hautes technologies, mais leur extraction demeure coûteuse et polluante.
Smartphones, éoliennes, véhicules hybrides ou électriques, toutes les technologies actuelles contiennent des terres rares. Durant des siècles, néodyme, yttrium, dysprosium ou lanthane paraissaient sans valeur, et leurs propriétés n'étaient pas connues. Aujourd'hui, ces métaux difficiles à détecter constituent une matière première plus précieuse que le pétrole et représentent un marché juteux. Mais les processus de séparation pour obtenir des métaux de grande pureté demeurent énergivores et extrêmement polluants. Pourtant, personne ne semble prêt à y renoncer : les chercheurs se mettent ainsi en quête de moyens d'extraction plus propres ou de procédés de recyclage des terres rares contenues dans les déchets industriels.