Troubles de la mémoire, de l'organisation ou du comportement, les séquelles invisibles associées à un traumatisme léger sont méconnues et dures à diagnostiquer.
En France, chaque année, on compte plus de 150 000 personnes victimes de traumatismes crâniens. Les plus graves, heureusement rares, entraînent des périodes difficiles de rééducation. Mais la plupart sont considérés comme légers, car ils n'entraînent pas de longue perte de connaissance. Un tiers des traumatismes crâniens provoquent des séquelles neurologiques parfois visibles : hémiplégie ou difficulté à marcher. Troubles de la mémoire, de l'organisation ou du comportement, des séquelles dites «invisibles» peuvent également survenir, de manière plus ou moins durable. Aujourd'hui, ces traumatismes commencent à être pris en charge. Débat autour d'un handicap méconnu et complexe à diagnostiquer.