Depuis la révolution de janvier 2011, l'avenir du droit des femmes préoccupe une partie de la population tunisienne, à cause de l'arrivée au pouvoir d'Ennahdha.
En Tunisie, trois ans après la révolution de janvier 2011, le droit des femmes est devenu un symbole et un enjeu politique. Pendant deux ans, Feriel Ben Mahmoud a suivi, de l'intérieur, les transformations d'un pays qui, depuis son indépendance en 1956, faisait figure d'exception dans le monde arabe : interdiction de la polygamie, instauration du divorce et légalisation de l'avortement. Avec l'arrivée au pouvoir du parti islamiste Ennahda, ces droits sont-ils menacés ?