Le conflit du Viêtnam, perdu par les Américains en 1974, se solde par une révision de la stratégie militaire qui prônera l'usage exclusif des forces aériennes.
En février 1965, les premiers bombardements du Nord-Viêtnam sont effectués par des Intruder, des Phantom et des B-52. Ces appareils déverseront plus de bombes que durant la Seconde Guerre mondiale. Le but des Etats-Unis était de miner la détermination des civils et d'amener le Nord à négocier en détruisant ses infrastructures et ses moyens de production. En 1968, le conflit se durcit. L'armée américaine multiplie les offensives d'envergure, généralise les raids aériens et expérimente des méthodes de combat aussi radicales que barbares. L'utilisation de produits chimiques comme le napalm, le «foo gas» et le phosphore blanc, transforme la jungle en enfer. Malgré la supériorité technologique écrasante des Américains, les hélicoptères de combat, utilisés pour la première fois comme forces offensives, deviennent le symbole de leur défaite.