Lumière sur le phénomène du vandalisme artistique à travers les trajectoires de plusieurs personnalités qui l'ont pratiqué. Quelles motivations sous-tendent ces actes ?
En 1977, Hans-Joachim Bohlmann se rend célèbre en endommageant une cinquantaine de tableaux et statues dans plusieurs villes d'Allemagne. Quelques années plus tôt, déjà, l'Américain d'origine iranienne Tony Shafrazi avait écrit à la bombe "Kill Lies All" sur le Guernica de Picasso pour manifester sa colère contre le massacre de My Lai, perpétré au Viêtnam. D'autres iconoclastes, comme l'artiste français Pierre Pinoncelli, qui s'est fait une spécialité des happenings provocants, leur ont emboité le pas. Quelles motivations sous-tendent ces actes ? Le besoin d'attention, l'engagement politique, la performance artistique ou bien la subversion intellectuelle ?