La bataille de Waterloo scelle en une seule journée le sort de l'Europe : retour sur l'ultime déroute de Napoléon à l'occasion du bicentenaire de l'événement.
Le 18 juin 1815, en une seule journée, la bataille de Waterloo cause la mort de 11 000 soldats. En lançant ses 120 000 grognards à l'assaut de troupes britanniques et prussiennes presque deux fois plus nombreuses, Napoléon espérait que Waterloo apparaisse comme son "chef-d'oeuvre, la bataille des batailles". Mais l'Empereur se heurte à l'habileté du duc de Wellington et à l'irruption inattendue de Blücher à la place de son fidèle Grouchy, comme dans le poème de Victor Hugo. Cette unique bataille sonne le glas de la puissance française en Europe et assure à l'Empire britannique un nouvel essor. Pourtant, le réalisateur Hugues Lanneau constate à quel point "dans l'imaginaire collectif, Napoléon, le vaincu, a presque éclipsé Wellington, le vainqueur".