Les douloureux accents de la poésie de William Cliff en font une sorte d'Icare, qui accueillait dans son appartement bruxellois tout un cercle littéraire.
Les invités des «lundis de William», ce petit cercle littéraire réuni dans l'appartement bruxellois de William Cliff, ont plus d'une fois tremblé devant la poésie douloureuse de l'auteur. Souvent lecteur de son oeuvre, Cliff atteint son auditeur dans sa sensibilité la plus intime. Ses poèmes parlent de lui, mais surtout de cet autre, son ami Conrad Detrez, mort du sida.