En 2015, au Brésil, quelque deux mille bébés atteints de microcéphalie alertent les scientifiques sur les dangers du virus Zika, transmis par un moustique.
En 2015, au Brésil, des centaines de nouveau-nés et d'enfants à naître présentent la même malformation appelée «microcéphalie». L'interruption in utero du développement de leur cerveau, et par conséquent de leur crâne, beaucoup plus petit que la normale, les condamne à de graves troubles neurologiques. On désigne rapidement le coupable comme étant le virus Zika, identifié pour la première fois soixante-dix ans plus tôt en Ouganda. Partout dans le monde, des chercheurs en épidémiologie et virologie, mais aussi en entomologie, car le virus est transmis principalement par le moustique «Aedes aegypti», interrompent leurs travaux pour tenter de trouver une réponse au fléau.