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C dans l'air


12/11/2024 à 16h21 1h05min 49 vues

Résumé

Marche arrière sur les pensions de retraite ? Leprésident du groupe Droite républicaine à l’Assemblée nationale aannoncé, au 20H de TF1 lundi soir, qu’il avait obtenu un compromis deMichel Barnier sur ce sujet explosif : il y aura bien une revalorisation de toutes les pensions de retraite au 1er janvier2025, pour un montant correspondant à la moitié de l’inflation. Au 1erjuillet, un nouveau coup de pouce concernera cette fois-ci uniquementles retraités touchant moins que le Smic.Dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, legouvernement avait prévu un gel des pensions pendant six mois, pouréconomiser 4 milliards d’euros. Une mesure qui concerne 17 millions deFrançais, critiquée depuis des semaines par l’opposition et les soutiens de la coalition Barnier, à commencer par la droite LRdont est issu le Premier ministre. C’est donc un changement de cap quivient d’être annoncé non pas par un ministre mais le chef d’un desgroupes de l’Assemblée nationale. La pratique est inédite. Laurent Wauquiez entend ainsi se targuer d’une victoirepolitique au moment où le camp gouvernemental enchaîne les défaites dans l’hémicycle. Néanmoins la mesure doit encore être adoptée dans un budget, encore très loin d’être voté. Les députés seront appelés, ce mardi à partir de16h30, à se prononcer sur la partie "recettes" du projet de loi deFinances. En cas d'adoption, les députés enchaîneront dans la foulée par l'examen de la partie "dépenses" du texte, avec àl'horizon la date butoir du 21 novembre pour examiner les quelque 1 500amendements déposés, avant qu’il ne soit envoyé au Sénat. En cas de vote contre, l'ensemble du texte sera considéré comme rejeté, ce qui mettra fin à son examen à l'Assemblée. Un telscénario permettrait au gouvernement de repartir au Sénat de sa proprecopie, alors qu’il a été profondément réécrit par les députés desoppositions, mais aussi par certains soutenant le gouvernement.La bataille parlementaire est loin d’être terminée pour l’exécutif, etelle pourrait gagner le front social. Déjà confronté aux plans sociauxchez Michelin et Auchan, le gouvernement doit faire face à unemultiplication d’appels à la grève. SNCF, pilotes de ligne, fonctionnaires… mais aussi agriculteurs. Moins d’un an après lamobilisation du monde agricole d’une ampleur historique, la colèregronde toujours. Des actions symboliques ont repris ces dernièressemaines et le mouvement pourrait s’amplifier. L’alliance majoritaire en France FNSEA-JA a appelé à des actions nationales unefois les semis d’hiver terminés, "à partir de la mi-novembre" etprobablement la semaine du 18 novembre, alors que débutera le G20 auBrésil. Les agriculteurs refusent catégoriquement la signature d'un accord de libre-échange négocié entre l'UE et les payslatino-américains (Argentine, Brésil, Uruguay, Paraguay et Bolivie) duMercosur. Surtout ils réclament toujours de pouvoir vivre de leurmétier. Une question de pouvoir d’achat qui agite toute la société et demeureune priorité pour les Français. Car si fin septembre, la hausse des prix sur 1 an affichait seulement 1,1 % selon l’Insee, une première depuis2020, deux tiers d’entre eux affirment dans une dernière enquête de l’UFC Que choisir toujours limiter leurs achats pour faire face à la hausse des tarifs de ces dernières années.Les commerçants, de leur côté, constatent toujours une baisse des achats en volume et une recrudescence des vols. Les experts :- DOMINIQUE SEUX - Éditorialiste - Les Echos et France Inter- GUILLAUME DARET - Chef adjoint du service politique - France Télévisions- BRIGITTE BOUCHER - Présentatrice de l’émission "La politique s’éclaire" sur Franceinfo TV- OLIVIA DETROYAT - Journaliste économique - Le Figaro- HÉLÈNE KOHL (en duplex) - Correspondante en Allemagne 

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