Dans la chaleur de Saint-Tropez

Dans la catégorie 'quand la post-prod se lâche en studio pour doubler les dialogues des acteurs et en colle des sur-réalistes', le film gagne la palme sans problème avec l'accent plus qu'appuyé de Jean-Pierre Armand (rôle d'Eddy l'assistant caméra technicien d'Alban Ceray) qui glisse des 'patronGGG' à tout bout de phrases ! Hilarant sans savoir si c'est le but initial recherché ! Bon, il ne glisse pas que ça puisque c'est un film érotique (qui semble être passé de +18 à +16 depuis son passage au statut de film cul-te avec diffusion officielle au Centre Pompidou en 2014... Mais ça se comprend, c'est du porno Soft et joyeux) une fraîcheur court tout le long du film (presque paradoxal au vue du titre 'Dans la Chaleur de Saint Tropez') mais il est vrai que la présence rayonnante de Marilyn Jess vaut à elle seule le visionnage du film. Bon, ne vous attendez pas à du grand 7e Art, mais pour un film catégorisé érotique, le simili scénario tient correctement la route, il faut juste se rappeler que ces films des années 70 et 80 avaient la fâcheuse tendance de demander aux actrices de sur-jouer le plaisir en remuant la tête dans tous les sens (fallait pas être trop prêt d'Olinka Hardmann sinon c'est coup d'boule assuré, mais au moins ça équilibre la situation puisque normalement ce sont les acteurs qui le font...) ce qui est lassant et peuvent gâcher l'appréciation des scènes érotiques. 74 minutes qui restent néanmoins agréables voire savoureusrs pour un film érotiques de 1982 expliquant que plus de 40 ans après sa réalisation nous en parlons encore !

Marilyn Jess illumine le film aux dialogues improbables refait en post prod avec un accent du sud appuyé pour Eddy avec effet comique plus ou moins volontaire... Film devenu culte et désormais +16 !