Un bidonville romain avec vue sur la coupole de Saint-Pierre. Giacinto, le patriarche, vit avec les vingt membres de sa famille dans une bicoque de bois qui tient à peine debout. Il veille souvent, fusil en main, sur son magot, un million de lires qu'il a touchées comme indemnité après voir perdu un oeil. Chacun convoite le trésor et cherche à s'en emparer. Les rixes se suivent, tout comme les accouplements plus ou moins réguliers, dans la terrible promiscuité qui réunit la famille. Un jour, Giacinto ramène une prostituée monstrueusement obèse dans le lit conjugal et déclare qu'elle n'en bougera plus. C'en est trop pour l'épouse outragée, qui réunit un conseil de famille et fait statuer qu'il est temps que Giacinto meure, d'autant que le malotru est en train de dilapider son pactole pour les beaux yeux du monstre...
Notre critique
Une épopée grotesque de la misère, admirablement bien filmée. Prix de la mise en scène au Festival de Cannes 1976.