Victime d'un grave accident de la circulation, Antonio Carro, un riche industriel espagnol, se retrouve tétraplégique et incapable de prononcer le moindre mot. Sa famille, Don Pedro, son père, Luchy, sa femme, désespèrent, devant son silence, de ne jamais retrouver les numéros de ses comptes en banques, qu'il tenait secret. Tous organisent de grotesques psychodrames, destinés à redonner mémoire et parole au grabataire. Ils vont jusqu'à charger Nicole, la maîtresse d'Antonio, de faire revenir quelques bribes de son passé. En vain. Antonio reste impassible. Dans son esprit défilent les moments importants de son enfance : peurs, rêves, joies. Il recouvre ainsi peu à peu l'usage de ses membres et parvient même à parler. Mais son entourage cupide ne peut s'en réjouir. Les numéros qu'ils désirent tant se refusent à la souvenance d'Antonio...
Notre critique
Une charge anti-bourgeoise qui émut la censure franquiste. Le caudillo lui-même, dans le personnage agonisant d'Antonio, avait, il est vrai, de bonnes raisons de se reconnaître.
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