Au début des années 1930, Otto Abetz, qui enseigne l'art à Karlsruhe, organise en Forêt-Noire des rencontres entre de jeunes Français et Allemands. Francophile et ambitieux, il rêve de réconcilier les deux pays, profondément marqués par le traumatisme de la Première Guerre mondiale. Séduit par les thèses du national-socialisme, il se rapproche de Joachim von Ribbentrop, en charge de la diplomatie nazie.