En 1914, l'aviation, alors à ses débuts, balbutiait encore : moteurs défaillants et ailes brisées composaient son quotidien. La déclaration de guerre stimula l'imagination des ingénieurs. La France, à la tête d'un parc de 250 appareils, pouvait s'enorgueillir de posséder la flotte la plus impressionnante. Rapidement, les coucous révélèrent tout leur intérêt stratégique. Qu'ils partent en vol de reconnaissance ou, équipés d'un pilote et d'un mitrailleur, qu'ils aillent combattre l'ennemi, leur présence dans le ciel devint comme l'étendard des victoires futures.