Le 26 novembre 1989, aux Comores, le président Abdallah est assassiné dans son bureau. Bob Denard et ses mercenaires soutiennent que c'est le garde du corps du président qui, pris d'un coup de folie, l'a tué. Les mercenaires auraient alors abattu le garde du corps. Malgré ses dénégations, Bob Denard, patron de la garde présidentielle, est accusé d'avoir commis le meurtre. Le 4 mai 1999, la foule se presse au Palais de justice de Paris pour assister à l'ouverture de son procès. Retracer cette affaire, c'est plonger dans le monde des coups d'État, des barbouzes et du renseignement.