A 26 ans, tout juste sorti de la prestigieuse Juilliard School de New York, Val Kilmer ne compte que deux longs métrages au compteur, même si son nom a aussi figuré sur quelques affiches de Broadway. Mais le gosse qui s'est toujours projeté comédien, acteur de sketchs familiaux sous la direction de son cadet Wesley, voit son rêve se réaliser en 1986, grâce à "Top Gun". Si le divorce de ses parents, puis la noyade, à 15 ans, de son frère apprenti réalisateur, n'ont pas entravé sa vocation, ces drames lui ont forgé l'âme d'un "intranquille", réputé pour son impétuosité sur les plateaux et toujours prêt à braver les figures d'autorité, dans la vie comme à l'écran. De "Willow" à "Batman" en passant par "The Doors" d'Oliver Stone, Val Kilmer impose, plus de trois décennies durant, son jeu tout en intensité.
Notre critique
Le film est présenté en séance spéciale sous le label Cannes Première au Festival de Cannes 2021.