En périphérie d'Addis-Abeba, Asalif, 10 ans, et sa mère ont été chassés de leur terre par des promoteurs. Très pauvres, ils vivent désormais à l'orée d'une forêt d'immeubles, dans une maison en terre. Débrouillard, Asalif récupère et répare du matériel électronique à la décharge. Sa mère, elle, tente de lui transmettre les traditions. Mais les promoteurs rôdent, telles les hyènes qui s'aventurent parfois dans la ville. L'enfant doit aussi affronter les gamins hostiles des immeubles. Il se réfugie fréquemment dans son imaginaire où il devient "anbessa", qui veut dire "lion", le seul animal capable de tenir les hyènes en respect.