Durant huit semaines, une équipe a suivi des femmes extraordinaires, les infirmières et médecins du Samu de Toulouse, chaque jour confrontées à des tragédies hors du commun. Elles interviennent sur les routes, ou sur des impressionnants accidents du travail dans les grandes usines de la zone industrielle. Un maçon a eu le torse sectionné par une gigantesque disqueuse, un ouvrier agricole la main broyée par une déchiqueteuse à bois. Ces interventions fortes en émotion s'enchaînent sans répit à raison de 1600 appels par jour au standard. Qu'elles soient jeunes médecins comme Lise, 27 ans, ou secouriste plus confirmée comme Anne-Laure, 35 ans, ces urgentistes au féminin n'ont jamais perdu leur sang-froid pour sauver la vie de victimes. Ce sont les véritables anges gardiens du Samu de Toulouse.