En 1978, le premier bébé-éprouvette voyait le jour au Royaume-Uni, dans une tempête de polémiques. Moins de quarante ans après, la fécondation in vitro représente 3 % des naissances dans les pays occidentaux. Pour assouvir leur désir d'enfant, les couples stériles, homosexuels ou atteints de maladies héréditaires se tournent vers la procréation médicalement assistée, voire la gestation pour autrui. Mais une autre révolution est en cours : il est désormais possible de choisir le sexe de son enfant, et jusqu'à la couleur de ses yeux, en opérant une sélection des embryons avant l'implantation. Parallèlement, en 2015, le Parlement britannique a donné son feu vert à la mise en oeuvre du protocole des bébés à trois ADN, provenant de trois parents, pour lutter contre une maladie génétique.