Après avoir porté plainte contre Nestlé en janvier pour avoir purifié illégalement de l'eau contaminée pour continuer de la vendre, le tribunal d'Epinal s'est prononcé le 10 septembre dernier : la multinationale est contrainte de payer une amende mais ne sera pas jugée. Malgré cette décision, l'ONG Foodwatch a déposé 2 nouvelles plaintes ce mercredi pour obtenir qu'un juge d'instruction se penche sur les pratiques présentées comme frauduleuses du géant Nestlé et du groupe Sources Alma concernant le traitement de leurs eaux en bouteilles. L'association s'interroge aussi sur "la complaisance de l'État dans cette affaire" qui "pose la question de sa responsabilité".