Depuis sa création, le cinéma pornographique s'est fait une spécialité de détourner, en les pimentant légèrement, les succès du 7e art. "Nique Bill", "Les Visiteuses", "L'arrière-train sifflera trois fois", "Anus beauté" : les titres revisités sont même devenus un genre en soi. Ainsi, la société Private affiche dans son catalogue une sélection de "parody movies" qui compte plus de cent titres. Qu'ils oeuvrent à Boulogne, Milan ou San Fernando, pourquoi les pornocrates se plaisent-ils à se moquer du cinéma traditionnel ? Qu'en pensent les "victimes", réalisateurs ou producteurs ? Existe-t-il une jurisprudence à la matière ? Voyage amusé et curieux sur les terres méconnues des parodies X.