Camilo Mejia, fils du compositeur de l'hymne des sandinistes, quitte le Nicaragua pour émigrer aux Etats-Unis en 1995. Afin de se montrer digne de son pays d'adoption, il s'engage dans l'armée comme réserviste. Il est bientôt appelé en Irak. Après six mois sur le terrain, profitant d'une permission de deux semaines, il quitte l'armée, devenant le premier déserteur du conflit. Revenu aux Etats-Unis, il fait de la prison, puis est dégradé. Il devient un militant pour la paix, malgré de nombreuses tracasseries administratives. Sa désertion rend son séjour aux Etats-Unis incertain, bien que sa famille y vive avec lui.