Cette seconde partie élargit l'univers du festival aux autres pays dont l'Amérique, présente à toutes les sélections. Dès 1952, Orson Welles obtient la Palme d'or pour «Othello». Les années 70 voient une déferlante de Palmes d'or américaines : «M.A.S.H.», de Robert Altman, puis «Apocalypse Now», de Francis Ford Coppola, «Taxi Driver», de Martin Scorsese, et plus tard «Sailor et Lula», de David Lynch. Le cinéma d'expression française, à l'exception de Claude Goretta ou de Maurice Pialat, est pratiquement absent du palmarès. Des prix d'interprétation français jalonnent cependant ce désert. En accueillant et confrontant des cinémas de tous horizons, le Festival de Cannes semble être un lieu d'anticipation de courants qui s'affirmeront plus tard.