Chaque année, de juin à novembre, le rêve caribéen tourne au cauchemar quand débute la saison des ouragans. En 2005, pas moins de quinze tempêtes ont ravagé la région. Comment la faune et la flore parviennent-elles à survivre à de telles catastrophes ? Les homards, particulièrement vulnérables, sont capables de détecter les variations de température et plongent en profondeur avant l'arrivée des vents. Les récifs coralliens se sont adaptés à la vie en zone d'impact et recouvrent des forces petit à petit après le sinistre, à condition que celui-ci soit de force modérée. De février à octobre, les tortues géantes viennent quant à elles déposer leurs oeufs sur le rivage : à partir de juin, elles sont menacées.