De «La Fin du monde» d'Abel Gance au «2012» de Roland Emmerich en passant par «Terminator» ou «Matrix», le 7e art s'est abondamment nourri de récits d'apocalypse. Qu'ils se déroulent avant, pendant ou après les cataclysmes annoncés, ces films fascinent les foules autant pour leur promesse de grand spectacle que parce qu'ils reflètent souvent les angoisses de notre monde. Blockbusters ou séries B fauchées, pur cinéma d'exploitation ou métaphores sociopolitiques, n'auraient-ils pas aussi pour effet thérapeutique de nous préparer au grand soir inéluctable, au véritable dernier jour de notre vie ?